Guinée: sortir de la pauvreté, le choix entre l'agriculture et les mines

Publié le par S. BACHIR

La terre de Guinée est riche. On y trouve de tout. On y trouve de l'or, du diamant, du fer, du manganèse, cobalt, de la bauxite etc...Elle est aussi fertile. On peut cultiver, du riz, du maïs, du sorgho et plein d'autres espèces agricoles. On peut également faire des plantations de banane, de manque, d'orange et plein de fruit. La crise alimentaire récente devrait être un révélateur, un coup de pousse, un accélérateur pour la prise de conscience et de la part des politiques et de celle de la société civile pour se rendre à l'évidence que nous avons tout à notre porté pour sortir de la misère, de la faim, de la pauvreté, sans que nous recevions des dons de sac de riz et autres de la part de la FAO et des autres pays et ou organisations internationales. Toutes les manifestations récentes on indexées comme responsable de la souffrance des guinées, les sociétés minières, les compagnies pétrolières, les sociétés de pêche et de transport maritime, mais la vrai question du développement n'a pas été posé. On s'est résigné à lancé des projets de révisions des conventions minières, semant au passage, le doute, l'hésitation des investisseur, non pas par la frustration des populations qui pour la plus part ne savent où va l'argent issu de ces milliers de tonnes de bauxite, des carats de diamant, ces énormes quantité d'or, mais par la crédibilité de nos cadres quant au contenu des contrat, leur engagement et la corruption généralisée dans ce secteur clé du développement. Récemment un ex-ministre des mines a affirmé sur familia FM que certains contrats sont signé sous pression ou sur fond de précipitation sans analyses profondes de l'impact réel de ces projets sur la vie sociale, économique et aussi sur l'environnement. Les localité les plus pauvres les plus enclavées de la guinée sont pour la plus part des localités où sont présentes les compagnies minières, en témoigne les manifestations récente à Boké, de Siguiri et de Fria il y a peu de temps . Ce qu'on  doit savoir c'est que ces compagnies sont des multinationales, elles sont là pour cheercher de l'argent, elles investissent une maigre somme pour espérer en récolter le double voir le triple. C'est à nous, à nos politiciens de leur dire voilà ce que vous devrez avoir comme devoir moral, comme engagement en terme de politique sociale et environnementale envers les populations de la localité et envers l'Etat. Mais dan la plus part du temps, il n'y a guère de  suivi des engagement tenu, ou si un suivi les résultats ne sont guère probant dans le sens où les évaluateurs accepteront des pots de vin pour se taire au détriment des citoyens. Les recettes minières qui étaient de 250 millions de dollars américains par an ont chuté, depuis un certain temps. Et dorénavant l’État guinéen ne tire qu’environ 100 millions de dollars comme recette de son secteur minier. Notre pays serait donc le dindon de la farce dans les différents contrats miniers qu’il a passés avec les sociétés minières présentes sur notre territoire. Il est temps de se raviser et de revoir ces accords qui ne profitent qu’à ces multinationales, dont la boulimie en dit long sur le manque de transparence qui entoure l’exploitation des ressources des pays en développement. La guinée disposant des 2/3 des réserves mondiales de bauxite a de quoi alimenté, selon Monsieur Soumah, ex ministre des mines, le monde pendant très longtemps quant on sait que dans peu de temps il n'y aura presque plus de pétrole, selon lui. Cependant, à l’allure où vont les choses, les recettes minières risquent de fondre comme beurre au soleil si des dispositions ne sont pas prises pour arrêter l’hémorragie.
Ce pendant certes ce secteur ne doit pas être mis de côté, loin de là, mais doit plutôt être revu pour que sa rentabilité soit encore plus élevée pour le bonheur des guinéen. Mais le secteur clé qui pourrait nous sortir de cette pauvreté généralisée avec ses corollaire d'insécurité et d'instabilité, de corruption de mauvaise fois, est sans doute l'agriculture. La terre guinéenne est fertile et nous somme considérer comme étant le château de l'Afrique occidental quant à l'abondance des cours d'eau et grands fleuve. Ainsi en investissant massivement dans l'agriculture et en accompagnant efficacement les paysans, les société, les groupements de productions agricoles nous atteindrons l'autosuffisance alimentaire et être même exportateur. Rien que sur les  3 à 4 secteurs clés de l'agriculture, le riz, le café, le cacao et la banane, nous pouvons en tirez plus de devises que ce que rapporte à l'Etat les mines. Et cette rentabilité aura un impact plus visible sur la population puisque dans ce cas ci les recettes de la production vont pour la plus part dans la poche des agriculteur et bien entendu via l'impôt et les taxes l'Etat en récupérera sa part. Contrairement aux compagnies minières où les recettes sont versées au trésor et personne se sait comment cette somme est utilisé à cause de la corruption, des détournement et très souvent du non payement des sociétés. « IL n’y a qu’en Guinée, que des sociétés peuvent faire des chiffres d’affaires en milliards de dollars sans en verser la fiscalité correspondante à l’ÉTAT ; c’est parce que d’autres empochent à la place de l’ÉTAT…. » 
Avec la crise recente des matière première, la guinée de par ses potentiels agricoles dévraient être un leader dans ce domaine, en investissant donc massivement dans ce secteur , on poura non seulement par ce biais lutter contre la fin mais aussi, contre le chomage et la desertification rurale.
Actuellement certes il y a une agriculture en Guinée mais encore elle est moins soutenue, moins encadrée et il faudra pour arriver à vaincre cette faim et espérer prospérer sans être dépendant des fonds du FMI de la banque mondiale, ou des pays donateurs, qui dicte à la Guinée, non seulement ces objectifs, mais aussi ces politiques et ce dans tous les secteurs. C'est au prix de ces actes que nous seront indépendant après 50ans de dépendances et de misère .

Publié dans ECONOMIE-FINANCE

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A
<br /> Bonjour Mr, je suis étudiant en BTS agricole (prépa pr une école d'ingenieur) à toulouse, c'est avec plaisir et attention que jai lu cet article qui est vieux de 2ans maintenant mais qui est<br /> toujours d'actualité et qui je pense le restera un bon moment si rien est fait. Comme vous le signalé déjà; l'agriculture sera notre porte de sortie et celle de toute l'afrique j'en suis convaincu,<br /> comme on le dis il n'y a pa de pays sans paysan donc merci de le rappeler aux jeunes guinéens qui sont trop "economiste" mdr , beh juste grand merci pour ce petit boust.<br /> <br /> <br />
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