Le G20 sur la crise financière se tiendra le WE prochain à Washington. Cette réunion de haute importance regroupe les pays les plus industrialisés et les pays émergents pour discuter de la crise économique actuelle à l'heure où l'économie mondiale entre en récession. L'Afrique, continent le plus pauvre n'est pas impliqué dans cet élan de refonte du système économique mondiale comme si nos économies n'ont aucune influence sur la donne internationale. L'association des pays africains est plus que nécessaire quant on sait la fragilité des économies de ces pays et aussi notre dépendance de ces pays aux économies des pays développés. La première conséquence si cette crise perdurait serait sans doute la réduction de l'aide publique au développement, aide vitale pour la vie de nos États. Aussi, la fermeture du robinet de financement des projets de santé, d'éducation et d'aménagement de nos localités, est une conséquence à prévoir en cas de durabilité de la crise économique. L'effet de cette crise se sentira dans notre quotidien par l'augmentation une fois encore des prix de produits de base au delà de l'augmentation actuelle.
Nos chefs d'État on l'obligation de porter la voix de l'Afrique haut et fort pour se faire entendre et de nous défendre afin de ne pas trop subir l'effet de cette crise dont l'Afrique n'est de loin le responsable.
